dimanche 21 juillet 2019

Ma vie de Robinson

Qui l'aurait cru ? Je suis la 1ère surprise mais oui, j'aime la vie de Robinson.
1 semaine sans télé, sans ordinateur, sans bringue, sans montre, sans maquillage, sans rendez-vous, rien à faire si ce n'est marcher 15 minutes pour aller à la plage deux fois par jour - parfois en vélo- et lire la presse ou les romans choisis avec attention au préalable.

Dans une cabane de 45 m2 pour 6, on trouve 3 chambres (dont 2 avec lits superposés), une pièce commune et une kitchenette avec un évier où ne coule que de l'eau froide, ce qui convient bien pour faire à manger, un brin de vaisselle et se laver les dents. Pas de ménage a faire hormis un coup de balai quotidien. Pour tout le reste il y a des sanitaires communs. Là encore, moi qui vit dans un coquet duplex avec une belle douche à l'italienne, je n'explique pas la facilité avec laquelle j'adopte les toilettes turques et les douches communes, quasi à ciel ouvert où on se rend plusieurs fois par jour, y compris pour faire un brin de lessive à la main.
Peut-être parce-que cela fait plus que vingt ans que je le fais et que j'y suis habituée.Si j'y venais pour la 1ère fois, je pense que je détesterai totalement !
La cabane est petite, a part y dormir et préparer les repas, nous y sommes très peu. Nous vivons dans une clairière, sous les arbres qui nous préservent de la chaleur. Nous y sommes du petit-déjeuner au diner, nous y bouquinons l'après-midi, jouons avec les enfants à la bataille navale, au UNO ou à la bonne paye.
Je passe une semaine en short, débardeur et tongs, mon seul accessoire réside dans mes lunettes de soleil. Hormis quelques glaces et bouteilles de rosé, je ne dépense pas grand chose, je ne fais pas les boutiques, je ne ronge pas mes ongles et ne les vernis pas forcément non plus. Je ne bois qu'un café par jour, après le déjeuner avec un carré de chocolat. Je m'éveille au son des cigales et me couche avec celui du petit-duc qui hulule quelque part dans les arbres. Je fais la chasse aux moustiques puis m'endors avec les volets ouverts cherchant un peu de fraicheur.

Les journées passent et se ressemblent mais je pourrais continuer ainsi bien plus longtemps...
Je suis détendue, j'ai le teint hâlé et je regrette déjà de ne pas avoir signé pour une semaine supplémentaire.

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