dimanche 27 octobre 2019

Ce moment où il faut changer ...

Je ne me considère pas comme écolo, mais je sais qu'il faut changer. Maintenant.
La maison brûle et nous devons éteindre l'incendie, chacun, tous ensemble.
Facile à dire quand on est en pleine canicule et en plein pic de pollution, mais une fois l'alerte passée, on oublie ... et on continue à sur-consommer, à mal consommer, à polluer ...
J'ai récemment vu une conférence d'Expédition MED sur la plastification des océans (et de l'être humain) et la perspective d'avoir plus de plastique que de poissons dans l'eau d'ici 2050 m'a fait froid dans le dos.
Je pourrais citer plein d'autres raisons, documentaires, signaux alarmants mais le constat est là: il faut changer ! Sur bien des plans: réduire nos déchets (600 kg/an/personne en France), réduire l'empreinte carbone de ce qu'on achète, s'alimenter plus sainement, préserver l'agriculture de notre pays, réduire les émissions de Co2, ... la tâche est vaste.
Au quotidien on peut ...
- consommer des fruits et légumes de saison, achetés essentiellement auprès de producteurs locaux (vive le marché) qui travaillent en bio ou raisonné et qui protègent ainsi la faune et la flore locales
 - consommer viande et poisson de manière raisonnée (la viande de haute Loire et le jambon sans nitrite ça existe, merci mon boucher !)
- cuisiner le plus possible pour ne pas acheter de produits transformés on ne sait où on ne sait comment
- s'intéresser aux initiatives comme "C'est qui le patron ?" (j'en parlais déjà )
- vérifier les qualités intrinsèques avec Yuka pour savoir ce qu'on consomme. Là aussi ça prend un peu de temps mais c'est quand même normal de savoir de ce qu'on ingère, non ?!
- trier, donner (Emmaüs), vendre (Videdressing, Vinted) régulièrement livres, habits, objets divers ....  Ça permet de voir tout ce qu'on a et souvent se dire qu'on a besoin de rien d'autre, donc moins d'achat.

Perso j'ai encore du pain sur la planche ! (et tant mieux)
- chasser le plastique: j'ai remplacé les contenants de conservation alimentaire en plastique par ceux en verre, j'utilise une gourde pour boire au bureau et à la maison nous buvons l'eau du robinet.
Maintenant je me penche sur la salle de bains et je trouve trop de produits et surtout trop d'emballage plastique ... ma nouvelle priorité "green".
- trier encore mieux les déchets: en ville c'est facile de trier avec nos deux poubelles et les nombreuses consignes à verre dans la rue. Mais les déchets organiques de la cuisine, j'en fais quoi ? Quand on pense que c'est à 80% composé d'eau, quelle hérésie de jeter mes tas d'épluchures dans la poubelle qui sera incinérée (oui oui, on brûle de l'eau). Investigation en cours ...
- shopper moins et mieux: en sachant exactement ce que j'ai, j'achète moins, en achetant quelques belles pièces je les garde longtemps. Je fuis la fast-fashion aux vêtements pas chers qui s'abiment rapidement. Certaines marques commencent à produire en Europe mais c'est loin d'être la majorité.
Il faut désormais regarder les étiquettes car le textile synthétique composé de fibres plastiques pollue au lavage à cause des fibres plastiques qui se détachent et finissent finalement dans la mer aussi... mangés par des poissons que nous mangerons ensuite: beurk !!!
Bien sûr j'aime faire du shopping et ça reste un point d'amélioration important.
J'entends d'ici les remarques s’élever !!
Facile quand on a du temps ... 
Oui, ça prend un peu de temps, mais surtout au début et après on y prend goût, content de mieux s'alimenter ou bien des efforts faits pour la planète, pour les petits terriens qui nous entourent et ceux qui viendront après nous.
Facile quand on a les moyens ... 
Oui/ Non. Au marché les fruits et légumes bio ou raisonnés ne coûtent pas forcément plus chers (et font vivre des agriculteurs au lieu d'actionnaires de supermarchés). On peut payer un peu plus cher (je répète: ce n'est pas toujours avéré) de bons produits et en consommer moins souvent plutôt qu'acheter des produits d'une industrie agro-alimentaire qui privilégie les profits à notre santé.
Compte-tenu des problèmes médicaux qui se développent et de plus en plus jeunes, il est temps d'ouvrir les yeux et de chercher le bon dans l'alimentaire comme la cosmétique.
D'abord les industriels et les transports et après on s'y mettra...
Et la part du colibri alors ? Certes il y a toujours pire pollueur que soi, mais si on consomme mieux et moins il y a moins de production et moins de transport donc nos actes d'achat ont un réel impact, vive le Consom'acteur !

Le problème est complexe puisque même quand on croit bien faire, on se rend parfois compte que ce n'était pas la bonne solution ou que ça génère un nouveau problème... pour autant continuons d'essayer, nous apprenons au fur et à mesure.

2 commentaires: