samedi 21 avril 2018

Liseuse VS Livre: le match

Ok, j'ai fait un titre sensationnaliste alors que pour moi c'est tout vu: définitivement le livre !

Je vais même avouer que je parle sans connaitre car je n'ai jamais testé de liseuse. Mais le livre est un objet que j'affectionne particulièrement et depuis toujours.
Petite je passais du temps à classer les livres par ordre alphabétique dans la grande bibliothèque familiale et à jouer à la bibliothécaire pour des lecteurs imaginaires ...
J'aime les couvertures des livres, j'aime l'odeur des pages, j'aime les prêter, j'aime choisir mon marque-page (parfois la carte d'un hôtel qui me rappelle le lieu où je l'ai lu, parfois l'origami fait par ma nièce, ...), j'aime savoir où j'en suis et ce qu'il me reste à lire: important quand je trouve un livre bof, très important quand je l'adore pour me préparer mentalement à le quitter.

J'imagine qu'avoir une liseuse est pratique pour ceux qui voyagent beaucoup ou qui lisent dans les transports en commun tous les jours mais imposer à ses yeux un enième écran (avec les ordis et les smartphones ça commence à faire beaucoup !!!) et avoir encore un appareil à recharger (donc un chargeur à transporter) ne m'intéresse pas.
A cela on peut ajouter qu'une liseuse est constituée de composants électroniques, de minerais rares, de plastique, et qu'il faudra la remplacer pour cause d'obsolescence programmée ou d'incompatibilité avec les systèmes qui évoluent à vitesse grand V... bref, loin d'être eco-friendly tout ça.
J'ai lu l'étude du cabinet 'Carbone 4' qui estime l'empreinte carbone d'un livre papier à 1,3 kg d'équivalent CO2 contre 235 kg pour une liseuse. Sachant qu'un français ne lit en moyenne que 14 livres par an il faut être un lecteur acharné pour justifier une telle empreinte carbone.

De son côté le livre papier a évolué grâce aux éditeurs pour utiliser des plantations gérées durablement, du papier certifié, développer des boites à livres dans les villes pour les partager et des filières de recyclage.
Moi, j'adore les prêter pour ensuite en parler, puis, lorsque j'en ai vraiment trop, je mets de côté ceux que je suis certaine de relire un jour et j'apporte le reste chez Emmaüs (qui a été heureux d'en remplir un plein caddie l'été dernier).

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